vendredi 12 septembre 2008

Le cas Soral.

Un ami m'envoie hier un mail pour me signaler un article où "notre vieil ami Alain Soral se fait démonter".

Je lis donc le pamphlet en question, mais ne prend pas la peine d'aller jusqu'au bout. En effet, vers le milieu de l'article je tombe sur :

Son racisme ne vise d’ailleurs pas que les Juifs ou les Arabes, mais également les « gens du voyage », dans cette diatribe digne d’un Le Pen :

« Dans les petites communes rurales, d’odieux gens normaux sont désormais obligés d’accueillir à leur frais de vilaines caravanes et de supporter sans rien dire vols et déprédations... »

Voilà. Tout est dit. Par quelqu'un qui n'a sans doute jamais fréquenté les "gens du voyage" et qui se permet donc de mettre en doute une critique qu'elle ne comprend pas et rejette en bloc.

Moi, je connais un gars, depuis 20 ans il a droit aux "gens du voyage" tous les ans, aux effractions (voitures, maisons), aux bois transformés en fosse septique à ciel ouvert, à des gitans qui rentrent chez toi quand t'es pas là, se servent dans ton frigo et tu les retrouves à table en train de bouffer des céréales comme s'ils étaient chez eux.

Je me souviens également d'un reportage avec des gens scandalisés parce qu'ils payaient leurs impôts locaux et que ça faisait plus de 2 ans qu'ils faisaient des demandes à la mairie pour avoir l'eau courante, mais les "gens du voyages" se pointent et on leur file l'eau et l'électricité en 15 jours.

Mais faut pas dire du mal, parce que sinon t'es vraiment rien qu'un gros nazi, du genre que même les pédophiles à côté, c'est des bisounours.

Plus je lis des attaques à l'encontre d'Alain Soral, plus je réalise qu'un bon 50% du capital sympathie de ce gars-là vient quand même directement de la médiocrité de ceux qui lui font des reproches. Une bonne part des 50% restants étant entretenue par les réponses du bonhomme, toujours savoureuses.

jeudi 10 juillet 2008

Non-événement.

J'apprends via le net (qui visiblement s'en émeut) que Patrick Poivre d'Arvor présentera ce soir son dernier journal.

Ça doit faire plus d'un an que je n'ai pas regardé de journal télévisé. Avec ou sans PPDA, pour moi la télévision reste la même : un accessoire de Playstation.

lundi 30 juin 2008

Claude Bernard et le gay Paris

J'étais vendredi soir dans le quartier du Marais pour me faire enfiler bien comme il faut (resto Corse : 2 x 29€ pour bouffer moins bien qu'à la maison), j'en ai donc profité pour observer la faune.

Alors de deux choses l'une : ou bien les homosexuels parisiens ont une aversion commune pour les cheveux, ou bien l'homosexualité rend chauve.

jeudi 17 avril 2008

J'fais mon Soral...

Ah oui, je sais, ça fait longtemps. Mais c'est parce que c'est un blog sur la colère et que ça fait donc longtemps que j'avais pas été en colère. C'est dire si j'ai une vie merveilleuse.

Mais là je suis un peu en colère : on a une loi sur l'anorexie.

En fait, qu'on ait une loi sur l'anorexie, je m'en fous un peu, je suis pas anorexique. En revanche, ce qui me fout la gerbe (anorexie/gerbe, humour), c'est qu'on essaie de nous tirer les larmes sur les 40.000 moribondes et qu'on essaie de nous faire passer cette maladie de privilégiées pour le mal du siècle.
Eh bien non, l'anorexie n'est pas le mal du siècle, loin de là.

L'anorexie est une maladie qui touche essentiellement des petites bourgeoises, c'est donc une maladie de riches et comme la plupart des Français ne sont pas riches, la plupart des Français est en droit de se battre les couilles de l'anorexie.

Le fond du problème, on oublie trop souvent - à dessein - de le rappeler, c'est que pour qu'il y ait refus de nourriture, il faut déjà qu'il y ait nourriture. En abondance, même, puisque ce refus de nourriture ne peut se produire que lorsque la question de se nourrir est devenue une telle évidence qu'elle ne se pose même plus. Voilà pourquoi nos pauvres anorexiques ont ce luxe suprême de refuser de manger tandis que d'autres, dans quelque autre pays que nous ne connaissons pas tant nous y sommes indifférents, se demandent ce qu'ils vont pouvoir trouver à manger dans la journée pour être encore en vie le lendemain matin.
Ça, c'est pour le problème sous l'angle sociologique.

Pour l'angle psychologique, que faut-il pour qu'une jeune fille décide du jour au lendemain qu'elle est définitivement trop grosse et que sa vie va désormais se focaliser sur une seule chose : maigrir ?
Ce qu'il faut, c'est que cette jeune fille n'ait AUCUN AUTRE PUTAIN DE PROBLEME que son apparence physique. C'est dire la malheureuse, hein, pas de problème pour se nourrir, pour se loger, pour se vêtir, pour aller à l'école, pour faire du MSN avec ses copines, pour avoir un téléphone portable. Voilà, une fois que tous les problèmes essentiels ont été réglés, qu'est-ce qu'on va bien pouvoir faire pour se rendre intéressante ?
Tu veux maigrir à en mourir, qu'est-ce qu'on en a à foutre ? Les anorexiques, comme toutes les personnes obsédées par leur apparence physique, sont le niveau zéro de la production. D'ailleurs elles font même pas caca, c'est dire si elles sont incapables de produire quoi que ce soit.
Elles consomment pas non plus, en tout cas pas en bouffe, bref, elles sont absolument inutiles à la société. Et tu voudrais que je chiale ?

Alors on nous dit que c'est la faute des mannequins qu'on nous impose jeunes, grandes et maigres. Quelle blague ! T'es déjà allé faire un tour chez Zara ? Que des petites grosses et vieilles. Bonjour l'influence de la pub !
Alors on nous dit que le drame c'est ces agences de mannequins qui demandent une "taille zéro" et forcent les filles à mincir plus que de raison. Non, le drame c'est qu'on paie des milliers d'euros des connasses qui ne sont rien que des portemanteaux, qui sont le degré zéro d'utilité sociale et qui vont se maquer à 20 ans avec un vieux millionnaire qui les dispensera de se soucier de tous les problèmes du René de base qui lutte pour pouvoir se loger avec son SMIC de merde.
Le problème c'est qu'il y a des nanas qui n'ont qu'un seul rêve : devenir mannequin, et qu'elles sont prêtes à tous les sacrifices pour cela. Ah, il est beau le rêve, "mannequin". Jouer avec ses cheveux devant un appareil photo alors qu'on a même pas besoin d'être belle à l'ère de la retouche photo numérique.

Et tu veux que je chiale ?

A la limite, je peux concevoir l'anorexie comme un combat subversif à l'heure où chaque plage de pub nous invite à nous en mettre toujours plus dans le bide et sur la gueule. Une sorte de grève de la faim pour dire "j'temmerde" à la société de consommation. Soit. Mais ton combat, tu l'as choisi, tu l'assumes.
Sauf que bien évidemment, aucune notion de combat là-dedans, juste des écervelées qui ont décidé de prouver à quel point les anorexiques sont au moins aussi connes que les autres, détruisant le mythe de "l'anorexique est une fille supérieurement intelligente". Non, mon con. Les gens "supérieurement intelligents", ils pondent des équations qui envoient des fusées dans l'espace et des bombes atomiques sur la gueule des civils. Tu connais un prix Nobel anorexique ? Un prof de maths anorexique ? Un polyglotte anorexique ? Un bon écrivain anorexique ?

Les sites "pro-ana" sont dangereux ? Assurément. Tant qu'il y aura des connes pour y croire. A ce titre, je préférerais une loi pour lutter contre la connerie. Ah ben oui, ça voudrait dire se tirer une balle dans la pied, je sais.

Tout ça pour te dire que j'éprouve autant d'empathie envers les anorexiques qu'envers les Tibétains et que j'aimerais qu'on arrête un peu de nous gonfler avec ces privilégiés de merde pendant qu'on encule à sec les pays d'Afrique dont, vous avez remarqué, on ne nous parle plus depuis un bout de temps, c'est donc que tout doit bien aller chez eux...

mardi 4 septembre 2007

Blog conso, part 2.

Cette semaine, j’ai testé pour vous le Mont-Saint-Michel. Pas comme les touristes qui arrivent à 8h du mat’ en bus et qui repartent à 16h, hein, nan nan, moi j’ai testé le Mont-Saint-Michel EN VRAI.

Disons-le gentiment : le Mont-Saint-Michel, c’est une blague. Disons-le crûment : le Mont-Saint-Michel, c’est juste bon à enculer les touristes. A moins…
A moins d’être un gamer. Ouais, je sais, moi aussi ça m’a fait un choc, mais franchement j’aurais pas été un gamer je pense que j’aurais complètement pu noyer le Mont-Saint-Michel (genre tu creuses un trou en dessous et quand la mer elle monte le château il coule. J’ai fait ça des millions de fois à la plage quand j’étais petit donc fais-moi confiance, le Mont-Saint-Michel je le coule quand je veux.) tellement les gens là-bas ils méritent.

On va commencer par la Mère Poulard, l’institution du Mont-Saint-Michel. Alors déjà, la Mère Poulard, c’est de la merde. Même si tu penses que les photos dédicacées d’Evelyne Leclerc et de Tony Parker+Eva Longoria c’est le top de la classe, je te le dis sérieusement : NE VA PAS CHEZ LA MERE POULARD !!!
Si tu arrives après l’heure H où tu as le droit de manger ce que tu veux, t’as juste le droit de manger le menu à 35€ et laisse-moi te dire ce que tu vas bouffer pour 35€ :
- 1 omelette
- 1 dessert
Ouais mon gars, pleure. Chez la Mère Poulard y a des mecs qui font des omelettes et y a des touristes qui les prennent en photo. Je répète : ils prennent en photo des gars en train de faire une OMELETTE !!! OK, c’est une omelette géante avec de la mousse, mais 35€ pour une omelette, là je pense que tu peux me la mettre dans le cul sans vaseline, la Mère Poulard est actionnaire principal Eurotunnel.
Evidemment si tu arrives à l’heure où tu peux commander à la carte tu peux t’en mettre pour 65€, donc surtout te prive pas.
Et puis il y a aussi l’hôtel de la Mère Poulard, à 190€ la chambre normale (2 lits single) avec vue… sur la maison d’en face (j’en rêvais !). Mais pour ce prix-là il te posent amoureusement un petit paquet de biscuits « Mère Poulard » sur le bureau. Ouais, les mêmes qu’à Auchan qui coûtent moins de 3€. L’hôtel Mère Poulard, comment te dire, ça se veut grand standing, mais sans la moindre parcelle de bon sens qui pourrait rendre ton séjour agréable. Donc ta douche tu seras gentil de la prendre accroupi comme un gueux, parce que le support est au ras de la baignoire et pas en hauteur. Soyons honnêtes, l’hôtel se dit 3 étoiles mais c’est d’une cheaperie sans nom. Sinon il y a aussi le restaurant « Les Terrasses Poulard », où le service est tellement au top que tu vas chercher toi-même les cartes à la caisse et qu’au bout de 5 minutes tu te barres pour aller dans un autre restaurant. Et tu galères parce que les restaus ferment tôt. Genre, il fait nuit = le restau est fermé. On se couche tôt au Mont-Saint-Michel.
Et je te parle pas du parking du Mont-Saint-Michel, alors là tu vas pas y croire, écoute bien :
Tu as réservé une nuit au Mont-Saint-Michel, donc tu te pointes au parking, tu leur expliques et checke la combine : d’abord tu dois payer le parking comme tout le monde (4€ la journée) et ensuite tu vas à ton hôtel, tu récupères la clef de ta chambre avec le passe et là tu peux sortir de ton parking A PEINE QUE T’AVAIS POSÉ TA VOITURE et aller te garer sur le parking-des-mecs-qu’ont-une-chambre-à-l’hôtel. Non mais dis-moi franchement, toi qu’est au service marketing, ils sont pas trop forts au Mont-Saint-Michel ? t’as le droit à un parking gratos mais ils te font payer le parking public pour pouvoir accéder au parking gratos. Moi je dis, Joey Starr il a peut-être inventé la sodomie verbale, mais la sodomie anale c’est ©Mont-Saint-Michel !!

Bref, le Mont-Saint-Michel ça craint vraiment, sauf si un jour tu as eu la bonne idée de jouer à Shadow of the Colossus. Si jamais tu as fait ce jeu, quand tu visites le Mont-Saint-Michel tu fais WOUAH ! et tu cherches partout pour voir s’il y aurait pas un géant à dézinguer, genre le Méchant Géant Poulard, tu vois.

Les vieux murs avec du lichen,l’architecture, les grandes étendues vides autour du Mont, tout ça, chaque plan d’extérieur te rappelle le jeu.

Mais sinon, non.

lundi 3 septembre 2007

Mise à jour

Mise à jour prévue dans la semaine, je reviens d'un mois au Japon.
D'où la création d'un nouveau blog spécialement pour parler du Japon, mis à jour dans les prochaines semaines.

Vas-y, mouille ta culotte...

lundi 9 juillet 2007

Blog Conso, part 1.

Sans doute pour dédommager mes narines, en tout cas officiellement pour récompenser ma fidélité, Auchan m’a gratifié l’autre jour d’un cadeau, un petit paquet léger dans ma boîte aux lettres. Il s’agissait ni plus ni moins du dernier rasoir Gillette : le Fusion (le « manuel », hein, pas celui avec la pile), soit un cadeau d’une valeur non négligeable : 10,89€. Quand tu sais que la lame fournie vaut 3,20€, il te reste donc un manche à 7€. 50 balles le morceau de plastique, ça va, tranquille, ils ont bien tablé sur la hausse du SMIC chez Gillette.
Le principe du rasoir est simple et astucieux : 5 lames devant pour mieux raser, et 1 derrière pour les zones délicates (genre la chatte à ta meuf).
SAUF QUE. Pour moi Gillette ils font de la merde, et de la merde chère encore. J’ai utilisé un Mach 3 avant de me rallier à Wilkinson et son Xtreme 3D lors d’une promotion où j’en avais pour moins cher de changer de rasoir que d’acheter un nouveau paquet de 8 lames. Bref, Gillette c’est le mal. Mais comme la lame actuelle de mon Wilkinson commence à être bien usée et qu’aujourd’hui on est lundi (donc reprise du rasage après 2 jours de repos pour ma peau d’éphèbe), je me suis dit que ce serait une bonne occasion d’essayer ce nouveau Gillette Fusion qui me promettait rien moins que « le meilleur rasage » (« the best shave », en V.O).
Effectivement, ça rase de la balle, rien à dire. C’est bien le meilleur rasage. Mais pour combien de temps ? Dans combien de temps vais-je devoir changer cette fabuleuse lame à 3,20€ pièce (ce qui nous fait 25.59€ les 8 lames) ? Alors que les lames Wilkinson sont à 1,77€ pièce. Il y a déjà 3€ de différence entre les 2 manches (10.89€ pour le Fusion contre 6.45€ pour le Xtreme 3D, moins le prix des lames), mais pour le prix des lames c’est du simple au double (tu me diras, il y a deux fois plus de lames sur l’un que sur l’autre).
Mais quoi, 20 balles le morceau d’acier et de plastique, pour se raser le matin ? Et puis quoi encore ?! Pour ce prix-là tu vas me faire un morceau d’acier et de plastique qui se transforme, ouais !

Enculé.