vendredi 12 septembre 2008

Le cas Soral.

Un ami m'envoie hier un mail pour me signaler un article où "notre vieil ami Alain Soral se fait démonter".

Je lis donc le pamphlet en question, mais ne prend pas la peine d'aller jusqu'au bout. En effet, vers le milieu de l'article je tombe sur :

Son racisme ne vise d’ailleurs pas que les Juifs ou les Arabes, mais également les « gens du voyage », dans cette diatribe digne d’un Le Pen :

« Dans les petites communes rurales, d’odieux gens normaux sont désormais obligés d’accueillir à leur frais de vilaines caravanes et de supporter sans rien dire vols et déprédations... »

Voilà. Tout est dit. Par quelqu'un qui n'a sans doute jamais fréquenté les "gens du voyage" et qui se permet donc de mettre en doute une critique qu'elle ne comprend pas et rejette en bloc.

Moi, je connais un gars, depuis 20 ans il a droit aux "gens du voyage" tous les ans, aux effractions (voitures, maisons), aux bois transformés en fosse septique à ciel ouvert, à des gitans qui rentrent chez toi quand t'es pas là, se servent dans ton frigo et tu les retrouves à table en train de bouffer des céréales comme s'ils étaient chez eux.

Je me souviens également d'un reportage avec des gens scandalisés parce qu'ils payaient leurs impôts locaux et que ça faisait plus de 2 ans qu'ils faisaient des demandes à la mairie pour avoir l'eau courante, mais les "gens du voyages" se pointent et on leur file l'eau et l'électricité en 15 jours.

Mais faut pas dire du mal, parce que sinon t'es vraiment rien qu'un gros nazi, du genre que même les pédophiles à côté, c'est des bisounours.

Plus je lis des attaques à l'encontre d'Alain Soral, plus je réalise qu'un bon 50% du capital sympathie de ce gars-là vient quand même directement de la médiocrité de ceux qui lui font des reproches. Une bonne part des 50% restants étant entretenue par les réponses du bonhomme, toujours savoureuses.